jeudi 12 novembre 2009

BHT (Body Hair Transplantation), greffer des poils du corps ou de la barbe sur le cuir chevelu

La BHT (Body Hair Transplantation, greffe de cheveux via transplantation de poils du corps ou de la barbe) n’est pas encore complètement maîtrisée et il y a eu de sérieux cas où les taux de repousses ont été vraiment minimaux, il est donc important de prendre un certain nombre de précautions. Cependant pour certaines personnes, la BHT représente une véritable boîte de pandore, comment savoir si nous faisons partie de ces personnes là?

Tout d'abord, il est très fortement recommandé de ne jamais pratiquer cette technique sans avoir au préalable fait un test sur le patient (25 greffes sont suffisantes pour pour tester une provenance: barbe, torse, bras, etc.), pour permettre d’apprécier la prédisposition d’un patient à se faire greffer des poils corporels sur le scalpe, car cette technique ne marche pas pour tout le monde et les poils du corps n’ont pas tous, d’un endroit à l’autre, la même chance de succès.

Il y a effectivement peu de praticiens de la greffe de cheveux qui offrent la BHT et chacun a ses propres protocoles avant de « passer à la caisse ». Il est préférable d’être sûr au maximum du résultat avant de passer à une session de BHT plus large. Également, il faut porter de l’importance sur le côté esthétique, effectivement il est important que le patient aime ce qu’il voit, car les poils du corps peuvent pousser de manière vraiment différente que les cheveux eux-mêmes.
Dans l’hypothèse que, sur un patient, les poils du corps poussent effectivement, il est plutôt recommandé de pratiquer la greffe en plusieurs plus petites sessions, contrairement à ce qui peut se faire pour la transplantation de cheveux, surtout si le but est de recouvrir une grande surface.

Bien sûr, cela induit qu’il sera plus long de recouvrir une grande surface, mais c’est de cette manière que l’on met un maximum de chance de son côté. Il est vrai également qu’il a été noté que les poils de barbes ont apparemment plus de similitudes avec les cheveux que les autres poils du corps, dans le sens où ceux-ci atteignent un taux de repousse bien supérieur et aussi ils présentent certains avantages au niveau esthétique que d’autres poils du corps ne présentent pas, comme le fait de pousser indéfiniment et une certaine épaisseur plus proche de celle des cheveux.

Pour finir, la BHT reste à recommander uniquement quand toutes les autres options ont été épuisées ou bien ne sont pas exploitables pour une raison spécifique. Et surtout le plus important, un test est indispensable, 50 poils implantés suffisent à en déterminer la faisabilité.

mardi 10 novembre 2009

L'utilisation judicieuse de la FUE (Suite)




Une fois la zone de sécurité calculée, et la densité mesurée, il est alors possible de déterminer le nombre d'UF à extraire. Tout le monde peut extraire le nombre de greffons qu’il veut mais le soucis et que plusieurs patients qui recourent a la FUE sont entre 25 et 34 ans de moyenne d’age et nous savons que la calvitie progressera dans le temps . Si 40 a 50% du capital donor est prélevé, que restera-t-il au patient a 40 ans ou a 50 ans?
Cette micrography représente la réalité des Unités Folliculaires sur le scalp, il y a 18 Unités Follicullaires encerclées.



Retirons de ces 18 FU 30% càd 6 unites folliculaires nous aurons ceci:



Si l’on veut augmenter le nombre d’unités folliculaires nous serons obligés d’avoir des zones de coalescence avec des unités folliculaires manquantes et cela accentuera l’effet de mitage ou de hairless comme on aime appeler cela . Le but de la FUE n’est pas de compliquer la zone donneuse, mais aussi de la préserver aussi.
Voici ce qui arrive lorsque le prélevement de 8 unités folliculaires est effectué dans cette micrographie soit 44%



Vous pouvez faire le meme exercice avec 50% . Mon but n’est pas de prouver la superiorité technique d’une technique par rapport à une autre, mais ce de montrer que chaque technique à ses avantages et ses limites et les patients qui feront leur choix doivent être informés de toutes les implications de differentes techniques .

Même illustration


Une zone donneuse où 50% d'UFs sont retirées, ressemblera à ceci.


L'utilisation judicieuse de la FUE

Il est de plus en plus fréquent qu’un grand nombre de personnes demandent expressément à ce que la procédure utilisée pour leur greffe de cheveux soit la FUE. La raison de ce choix repose principalement sur la volonté d’éviter toute cicatrice linéaire, laissé par la technique FUT, ou la possibilité de se raser de près et de porter les cheveux très courts avec peu ou pas de cicatrice visible. Cela, tout en étant compréhensible, nous ramène à un certain nombre de questions. 

Les procédures
FUT et FUE diffèrent fondamentalement l’une de l’autre. Ce n’est pas uniquement la méthode d'extraction qui les différencie, l'approche technique de la greffe des cheveux ainsi que la gestion de la zone donneuse sont différent également en tout point. 

Avant de procéder à une première greffe, la future perte de cheveux doit être prise en compte et les objectifs réévalués, quelque soit la technique utilisée. La perte de cheveux étant progressive, la perte future n'est pas isolée sur le dessus du cuir chevelu, mais se traduit également par une perte sur les côtés et la couronne, reculant de la sorte la zone de sécurité de plus en plus loin et épuisant ainsi la zone donneuse. Toute conception et planification de la greffe capillaire devrait dès lors prendre cela en considération, de même que la taille de la zone donneuse avant la récolte des UF.

Le calcul le plus courant en matière de transplantation capillaire est celui de la mesure de la densité de la zone donneuse, la miniaturisation en moins, ainsi que la taille de la zone donneuse de sécurité par rapport au nombre potentiel des greffons possibles, aussi bien avec la méthode
FUE que FUT. En moyenne, les hommes seront en mesure d'atteindre 6000-7000 greffons avec la FUT car elle repose sur l’enlèvement d'une bande de peau comportant des cheveux, et bien qu'une cicatrice linéaire demeure, il n'y a pas de perte de densité au niveau du cuir chevelu. Avec la FUE par contre, tandis que la surface du cuir chevelu reste la même, la quantité de cheveux couvrant celle-ci est réduite, de sorte que la zone donneuse soit/se présente plus dégarnie si trop de cheveux y sont extraits.

La surface d'extraction/zone donneuse lors d’une
FUE peut être effectivement plus grande mais cela ne veut pas dire il y a plus de cheveux à y extraire, en fait, le contraire est vrai. La densité est toujours plus faible sur les côtés du cuir chevelu que sur l’arrière, ce qui est naturel ; aussi la plupart des larges/grandes UF sont trouvés à l'arrière du cuir chevelu, le schéma d'extraction doit ainsi être adapté aux caractéristiques de chaque individu. Si un homme se situe au niveau 5-6 de l’échelle Norwood/ est classé NW5-6, la couronne ayant reculé, (une perte de cheveux dans la nuque) et se dégarnissant vers la nuque, il ne lui reste qu’une zone de sécurité de 4cm, il en va de même pour les côtés, ce qui conduit à réduire d’avantage la surface, alors que cet élément est moins déterminant avec la FUT.

Une fois la zone de sécurité calculée, et la densité mesurée, il est alors possible de déterminer le nombre d'UF à extraire. Si 50% par cm2 sont prélevés, ceci laisserai une zone donneuse de toute évidence trop clairsemée, ainsi, le montant approximatif pouvant être extrait sans causer de sur-prélèvement à la zone donneuse est de 27%. Sur la base de ce calcul, un homme ayant une densité moyenne de 75 dans sa zone donneuse et une surface de 30x6cm (ce qui est une hypothèse généreuse), a 13500 UF dans la zone, dont on pourrait extraire 27%, ce qui nous amène à un total d’environ 3.500 UF. Ce chiffre sera d’ailleurs très probablement le montant final, et ne tient pas compte de la miniaturisation ou de la transsection.

C'est une des raisons pour lesquelles la
FUE ne conviendra pas forcément à tout le monde classé NW4 et au-dessus, à votre âge, à votre stade de perte de cheveux, à vos objectifs et attentes, et à la tâche – impossible – de couvrir une grande calvitie avec une densité naturelle / de façon naturellement dense avec un nombre très limité de greffons/ en ne disposant que d’un nombre limité de greffons.

Récemment, nous avons évalué deux candidats à une greffe de cheveux par
FUE. L'un d’entre eux était classé NW5, se rapprochant de la trentaine, ne suivant pas de traitement médical, et potentiellement un NW7, avec une densité d'environ 65 et 30% de miniaturisation dans la zone donneuse. Il a été informé que compte tenu de toutes les restrictions et la future perte envisageable, un maximum de 1700 FUE pourrait être extrait de façon sûre. La FUT n'étant pas une option envisageable pour lui, nous avons dû conclure qu'il ne constituait pas un candidat valable pour une greffe des cheveux. En effet, 1700 UF sur une NW5 ne résoudra pas son problème .

En revanche, si l'on suppose une meilleure densité (telle que 85 UFcm2), il serait alors possible de prélever en toute sécurité 2500-3000 UF par
FUE en une session, couvrant le design de la ligne frontale et 1/3 frontal. Ainsi, sur la zone donneuse évaluée ultérieurement, et sans que les chiffres pour la prochaine procédure par FUE soient connus, environ 1500-2000 UF pourraient encore être extrait en toute sécurité. Cela doit être considéré comme potentiellement le maximum à pouvoir être extrait par FUE, alors que la couverture sera plutôt limitée. En ce sens, le design global déterminé lors de la première procédure devra refléter ce potentiel.

Tout ceci vaut si l’on considère que la personne n’envisagerait en aucun cas une
FUT, ce qui constitue un facteur non négligeable/élément primordial à une greffe. 
Si votre quantité envisageable d'UF est inférieure à 3000 par
FUE et vous êtes jeune/ NW4, alors seriez-vous un bon candidat pour une greffe capillaire ? Peut-être pas. Car, si la perte de cheveux progresse rapidement, vous ne seriez plus en mesure de corriger une quelconque perte, puisque votre zone donneuse aura déjà été épuisée auparavant.

Pour conclure, lorsqu’on décide de procéder à une greffe capillaire de nombreux facteurs doivent être pris en considération, et il convient d’aller au-delà de ce qui puisse sembler bon à ce moment là. En effet, il peut s’avérer, qu’en raison de l’âge, ou de la future perte des cheveux, ou encore en raison de la qualité des cheveux de la zone donneuse, vous ne soyez pas un bon candidat à une greffe par
FUE ou FUT. Une telle éventualité doit être sérieusement envisagée.
En ce sens, et puisque qu’on a tendance à se soucier que du présent, une gestion de la zone donneuse constitue, sans conteste, la clé de votre bonheur actuel et futur. Un résultat n’étant pas un autre ( plusieurs variables)et les photos souvent trompeuses( nous nous efforcerons de fournir des videos), je recommande a tout les candidats a la greffe de voir des patients greffes et de tirer leur conclusion.

lundi 9 novembre 2009

Être prêt pour le jour d'une greffe de cheveux, le jour J!!!






Être prêt pour une greffe de cheveux est très important. Et être conscient de la situation psychologique par laquelle chacun des futurs greffés devra passer en période post-opératoire est également un des éléments de préparation qu'il faut prendre en considération avant de se lancer. Sans vouloir être exhaustifssur la question dont la réponse n'a pas de fin, nous avons voulu nous concentrer sur l'aspect relationnel entre le patient et sa clinique qui sans aucun doute pourra également vous aider à augmenter vos chances de satisfaction.
Se préparer avant l'opération : Une consultation personnelle avec votre futur chirurgien, si possible, est une bonne chose et indispensable si vous présentez des particularités comme, par exemple, une précédente greffe de cheveux. Vous lui laissez alors l'occasion d'apprécier de ses propres yeux les caractéristiques essentielles à prendre en considération pour votre greffe (densité, zone donneuse, zone à recouvrir, caractéristique capillaire, etc.) et donc vous offrir une certaine précision par rapport aux possibilités et donc aux attentes plausibles quant à votre éventuelle greffe de cheveux.
L'ouverture du dialogue entre la clinique et son patient a également, à partir de cet instant, son importance, les deux parties ici doivent effectivement comprendre et s'entendre sur les attentes et les objectifs de la greffe de cheveux pour votre cas en particulier. Le patient peut écouter et prendre en considération tous les éléments le concernant et alors comprendre les limitations que son cas particulier a à lui offrir et donc prendre en considération la meilleure décision quant à son choix définitif en termes de design, de techniques à utiliser et de zone à recouvrir.

Être prêt pour le jour de l'opération : Une greffe de cheveux est techniquement une intervention très exigeante à exécuter. Cela demande du temps, de la patience et un certain nombre de compétences à toute l'équipe médicale, au docteur lui-même, ses assistants et les techniciens. Pour le patient également l'intervention peut être exigeante et difficile, les plus grandes interventions peuvent durer plusieurs heures et demande au patient de rester presque immobile pendant de longs moments.
Prendre la décision de faire une greffe de cheveux n'est jamais facile et la plupart des gens y réfléchissent longtemps et assidument, ce qui entraîne, entre autres, cette recherche d'information essentielle à la décision finale. Mais pour la plupart des gens la période post opératoire est finalement la plus difficile, car quand la décision a été prise et que l'opération a été effectuée, beaucoup de questions et d'inquiétudes peuvent revenir à l'esprit du patient : est-ce que ça va pousser ? Est-ce que ça va paraître naturel ? Est-ce que ma cicatrice sera fine ? ai-je fait le bon choix ? En gros : Est-ce que je vais être content ?

Être prêt pour après l'opération :
C'est le moment où le patient prend concrètement la responsabilité de son résultat, le docteur et son équipe ont fait leur travail et, en principe, tous les docteurs feront de leur mieux pour offrir des résultats positifs à tous leurs patients et exécutera toutes leurs opérations dans un but de mettre toutes les chances possibles du côté du patient afin qu'il puisse avoir le rendu désiré dans les objectifs discutés précédemment. C'est donc au tour du patient de prendre ses responsabilités en main, bien sûr la meilleure manière de la faire est en collaboration avec sa clinique avec qui il doit garder le contact.
Mais quand vous rentrez à la maison, c'est à vous de continuer le travail pour vous apporter les soins nécessaires. Concernant les instructions, certains patients ont leurs propres idées, mais il est important de se tenir à celle du docteur qui vous a opéré ou sinon de ne rien faire de différent sans son accord express. De plus, ces instructions varient d'un docteur à l'autre, car chaque clinique a ses propres procédés. Il est également important de garder un bon contact avec le docteur et de le tenir informé de tout ce que vous feriez, qui serait différent des instructions qu'il vous a laissées. Il pourra de cette manière vous aviser dans le bon sens et surtout à temps !
Il est clair que si vous avez pris la décision de faire une greffe de cheveux, vous voulez que votre investissement financier, votre temps, vos objectifs et vos attentes soient valorisés dans le résultat, il est donc important à son tour de mettre toutes les chances de votre côté pour que le travail et le dévouement fourni par le docteur et son équipe vous rendent le résultat espéré.

Être conscient de l'aspect psychologique
Les mois post opératoires peuvent également paraîtres très longs, les premières semaines de cicatrisations, les rougeurs sur la peau ainsi que l'attente pendant des mois de voir les cheveux enfin repousser n'est pas toujours facile à supporter. La période post-opératoire pourrait presque être divisée en plusieurs stages : La cicatrisation, les premières repousses aux alentours des 3 mois, puis 6 mois et enfin le résultat définitif appréciable à 12 mois. Chacun de ces stages sont de réelles étapes à travers lesquelles le patient greffé doit nécessairement passer. Certaines personnes arriveront à oublier et donc faire passer le temps plus rapidement, quand pour d'autres cela pourra leur sembler être une éternité et c'est également dans ce cas à qu'il est nécessaire de rester ouvert au dialogue et de manière régulière avec sa clinique qui doit également jouer son rôle afin de vous rassurer quant à ses étapes difficiles et où le doute peut parfois s'installer.
Faire également preuve de proactivité ne peut que vous être bénéfique, au moindre doute, impatiente ou simplement désire, n'hésitez pas également à envoyer des photos actualisées de l'avancement de votre résultat et même si possible de leur rendre visite. Cela ne peut être que bénéfique, et ce, dans tous les cas.

En gros, le but est réellement que le patient et la clinique travaillent ensemble pour aider à surmonter toutes ces étapes. Il s'agit donc dans un certain sens d'un réel travail d'équipe où chaque entité a ses responsabilités et donc encore une fois, mettre toutes les chances de son côté pour obtenir pleine satisfaction quant au résultat à venir.

Plasma Riche en Plaquettes (PRP) chez BHR Clinic par le Dr. C. Bisanga


Bonjour à tous,
J’ai l’honneur de vous annoncer officiellement que des tests de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) sont actuellement en cours sur certains de ses patients en Europe.
Bien évidemment, la grande attente de cette technique est focalisée sur le renforcement des cheveux en phase de miniaturisation ce qui n'est pas oublié non plus. Cette fois-ci, il s’agit principalement de parfaire l’effet de cicatrisation qui permet alors, non seulement de cicatriser plus vite, mais également, et par conséquent, d’avoir un taux de réussite encore plus proche des 100% pour ce qui concerne les unités folliculaires transplantées et des cicatrices encore moins détectables (FUE) / une cicatrice encore plus fine (FUT) et une récupération plus rapide et meilleure sur la zone donneuse qui induit alors une meilleure conservation du capital de greffe pour les éventuelles futures greffes de cheveux.
Certains patients ont déjà eu droit à ce traitement, il a déjà été observé chez eux une vitesse de cicatrisation supérieure à la normale, pour ce qui est des effets attendus par cette hypothèse nous devons encore attendre quelques mois pour tirer les conclusions et surtout établir les bons protocoles afin de pouvoir l’offrir à tous nos patients, et ce, avec une assurance chiffrée des résultats et de manière standardisée.
N’étant qu’en phase de test, le traitement PRP est proposé à titre gracieux aux patients que le Docteur sélectionne lui-même en fonction de ses critères de recherche. Ces recherches sont basées sur l’hypothèse déjà démontrée postulant que le PRP agit de manière accélératrice sur le processus de cicatrisation.
Plus de détails sont disponibles sur le lien PRP se trouvant ici

Norwood 6 ou comment maximiser le résultat d'une restauration totale

Bonjour à tous,
Nous avons eu récemment une personne qui nous a contactés, afin de nous demander quelles sont ses chances de pouvoir effectuer une restauration totale, en sachant que cette personne est Norwood 6 !
Sans avoir rencontré ce patient en personne, nous ne pouvons évidemment pas évaluer la caractéristique des cheveux, la densité de la zone donneuse et sa laxité, aspects décisifs pour savoir le nombre de greffes disponibles donc les possibilités de satisfaire sa demande.
Sachant que peu de personnes ont la chance de pouvoir recouvrir une zone aussi large que celle d’un Norwood 6, d’autres éléments peuvent être pris en compte (avant de passer à la BHT…), et ce, dans l’objectif d’obtenir le résultat le plus satisfaisant, le plus maximisé et toujours le plus naturel possible :
- Le diamètre du cheveu
- Le nombre de cheveux par follicule naturel
- La couleur des cheveux
- Les angles dans lesquels les greffes sont à positionner
- La taille de la zone à transplanter (très différentes d’une personne à l’autre même si toutes NW6)
- Une combinaison entre FUT et FUE serait également une bonne option
- Le design de la ligne frontale sans doute plus conservateur
Si j’ai oublié l’un ou l’autre élément qui pourrait également aider à maximaliser le résultat d’une restauration totale d’un Norwood 6, à vous de compléter ! :)

Nombre de Greffes vs. Nombre de cheveux par greffes : Le grand combat !


Bonjour à tous,
Le choix entre la FUE et la FUT/Bandelettes repose souvent au final sur le nombre de greffes posées, et ce, toujours dans le but de donner le meilleur résultat. Mais l’un des paramètres le plus important dans ce choix, est finalement le nombre de cheveux par Unités folliculaires, car cela peut influencer grandement le nombre de greffes et donc le résultat final (et entre autre le choix entre FUE et FUT…).

La distribution des cheveux : Le placement des UFs, de manière expérimentée et artistique, donnera plus d’épaisseur et de couverture pour un résultat des plus naturel.
Il est important de comprendre que la distribution des UFs est décisive pour le résultat final. Une ligne frontale aura besoin généralement de 450 à 600 UFs d’un seul cheveu et si les temples sont à reconstruire ce nombre peut monter à 1000. Derrière la ligne frontale, le nombre de cheveux par unité folliculaire aura besoin d’être graduellement augmenté, passant alors de 2 à 3 à 4 cheveux par greffes. Si un plus grand nombre d'UFs d’un seul cheveu sont placées dans la zone en arrière de la ligne frontale, cela réduirait alors la densité, car il est possible de placer une densité de cheveux unique de 90 UFs au cm² derrière cette ligne, mais le rendu serait moindre que celle donnée par 30 UF cm2 de 3 cheveux chacune, par exemple. En d’autres termes, cela revient à près de 1/3 de greffes en moins (pour 3 cheveux par UF) pour plus de cheveux et donc une épaisseur plus importante.

La distribution des UFs intactes : Le nombre de greffes est relatif au nombre de cheveux, s’il n’y pas un bon équilibre dans la distribution des cheveux, leur placement n’offrira pas la densité et la couverture requise pour obtenir probablement ce que tous espèrent d’une transplantation capillaire.

Bien évidemment, certaines personnes ont un plus petit nombre de cheveux (regroupement) par UF et dans certains cas cela pourrait même vouloir dire qu’ils ne sont pas éligibles pour une greffe capillaire. Il est donc très important que le nombre de greffes soit toujours mis en relation aussi avec le nombre de cheveux par greffe. Car quand nous parlons d’une zone donneuse dense, il faut garder en tête que cela peut tout de même donner une zone donneuse pauvre, si elle est composée,par exemple, uniquement d’UFs de 1 ou 2 cheveux, contrairement à une densité moyenne tournant aux alentours de 3 – 4 cheveux par UF.