Quand on planifie une greffe de cheveux via la technique FUE, il est primordial d’être conscient des éléments qui permettront une extraction des greffes de manière optimale pour la zone donneuse. Certains de ses éléments les plus importants résident simplement dans la planification de cette extraction dans le but de ne pas compromettre l’aspect de la zone donneuse après l’intervention. C’est également de cette manière qu’on optimalise les options futures dans le sens d’une conservation du maximum des possibilités que peut offrir un capital de greffes limité pour tous. Le degré d’extraction doit être calculé de manière à ne pas dépasser une certaine limite pour ne pas laisser des zones visiblement sans cheveux ou pour ne pas laisser de signes « d’extractions industrielles » deviendront visibles lorsque les cheveux sont coupé court.
Il ne faut pas croire que le nombre de cheveux disponible dans la zone donneuse est grand, sinon
1. Pourquoi ce nombre est-il tant limité?
2. Pourquoi la FUT peut-elle fournir un nombre plus conséquent de greffes chez la majorité des patients ?
3. Quelles sont les implications pour la zone donneuse ?
Les Limites de la FUE ?
La FUE ne laisse peut-être pas de cicatrice linéaire comme le fait la FUT, mais si elle n’est pas pratiquée correctement avec une réflexion poussée sur les limites et la manière d’extraire chacune des greffes, la multitude de petites cicatrices peut devenir visible et même toute la zone donneuse peut être compromise autant pour de futures sessions de FUE que pour des sessions de FUT.
Répandre les greffes au maximum sur toute la zone de sécurité, permet de garder une zone donneuse homogène, il n’est pas recommander de pratiquer la FUE sur une zone isolée, par exemple pour éviter de raser toute la zone donneuse, cela limiterait d’une part le nombre d’extractions et augmenterait les risques potentiels d’overharvesting dans cette zone (densité laissée drastiquement trop basse, impression clairsemée de la zone donneuse), en tout cas cela créera une zone avec une densité plus basse que le reste de la couronne et ne sera pas naturel, d’autant plus les cheveux sont courts.
Également la zone donneuse contient différentes parties, par exemple la zone occipitale (à l’arrière du crâne), contient plus de groupements de cheveux, il est donc plus facile d’extraire de cette zone plutôt que sur le reste pour obtenir un résultat « better/bigger/faster ». Cependant, il faut utiliser cette richesse à bon escient, en effet, cette zone contient donc plus de cheveux, plus de densité, plus de cheveux par Unités folliculaires ce qui rend cette partie plus facile à exploiter que le reste de la zone donneuse.
Le nombre de greffes total qui peut être extrait de la zone donneuse en FUE, dépend d’une clinique à l’autre. Le Dr. Bisanga, par expérience, pense qu’il est préférable généralement de se contenter d’une extraction de l’ordre de 25-30% par cm² sur une zone donneuse dont la densité est bonne et avec peu, voire pas du tout, de miniaturisation dans cette zone. Cela serait la limite pour être sure de ne causer aucun potentiel problème dans le futur.
Pourquoi les sessions de FUE ne peuvent pas atteindre le même nombre de greffes qu’une session en FUT ?
Dr. Bisanga limite ses sessions de FUE à 3000 greffes sur deux jours de travail consécutifs, or il est vrai qu’il atteint jusque 5000 greffes une une seule journée de FUT. C’est parce que l’expérience du Docteur l’a amené à la conclusion que pour un maximum de chance de repousse complète et pour une cicatrisation optimale, il était nécessaire de rester en dessous de cette limite. Également par rapport au nombre de jours de travail, cela semble être difficile pour le patient d’en supporter plus, mais également pour l’organisme dont les premiers jours de cicatrisations sont les plus importants.
En dépassant cette limite, on augmente également les chances d’être finalement obligé d’extraire des greffes de manière rapprochées les unes des autres, des zones partiellement sans cheveux en résulteraient au fur et à mesure que la zone donneuse devient plus chargée d’extractions, la FUE n’atteint plus son objectif de technique quasi invisible puisque des « gaps » vides font alors leur apparition. Chaque extraction doit garder un certain nombre d’UF autour d’elle pour rester invisible.
Une autre raison probablement est le temps, il est clair que pour atteindre un taux de repousse de l’ordre minimum de 95%, comme il est observé généralement chez les patients du docteur Bisanga, il faut garder la tête froide. Il n’est pas difficile d’imaginer que pratiquer des milliers de transplantations avec des punchs de moins d’1mm (0,75mm et 0,8mm, comme il est le seul à les maîtriser en Europe et fournit des résultats constants et au plus haut niveau) peut-être difficile à endurer au niveau mental et physique pour certaines personnes. Et même en ce qui concerne le patient lui-même il est généralement dur de passer plus de deux jours consécutifs en salle d’opération, les mêmes positions doivent être gardées pendant de longues heures, cela est donc difficile physiquement, mais peut l’être aussi mentalement.
Le rythme d’implants en FUE est de 500 à 1500 greffes par jours, ce qui est plutôt exceptionnel, au-delà de deux jours consécutifs le bien-être du patient commence à être fortement atteint et cela se lie lie au processus de cicatrisation qui, par conséquent, se voit diminué. Des chances de repousses diminuées et des cicatrices plus visibles résulteraient d’un processus de cicatrisation non optimalisé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire